Ploeren. Une anesse sortie d'un puits par les pompiers

A Ploeren, Cannelle, une jeune ânesse, est restée coincée dans un puits, après une chute de 5 m. Des pompiers spécialisés en milieu périlleux et des plongeurs sont intervenus pour sauver l'animal. 
Photo Tangi Loisel/ Le Télégramme
Une intervention peu banale, hier matin, pour les pompiers de Vannes. Ils ont secouru une ânesse, âgée de deux ans, qui a fait une chute de 5m dans un ancien puits, impasse de Cliscoët, à Ploeren. Elle a été ressortie vivante, et sans blessures graves, du piège dans lequel elle était tombée.



«Je suis rentré dans le puits» 

Pour son propriétaire, Maxime Couedel, ce fut une grosse frayeur et un petit miracle. «Quand ma mère est venue nourrir mes ânes, elle a vu que Cannelle avait disparu, se souvient le jeune homme âgé de 18ans, avec émotion. On l'a retrouvée coincée dans le puits et on a tout de suite appelé les pompiers.Je suis rentré dans le puits à mon tour, pour lui maintenir la tête hors de l'eau et éviter qu'elle ne boive la tasse». Le puits est situé tout près du cabanon où s'abrite l'animal. Il est recouvert de plaques de bois et de parpaings. «On ne sait vraiment pas ce qui s'est passé, s'interroge Maxime. Ce qui est sûr, c'est que la plaque de bois s'est effondrée. J'ai retiré plusieurs morceaux de bois du puits après la sortie de Cannelle».

Opération délicate 

Une douzaine de pompiers, dont des hommes du groupement de recherche et d'intervention en milieu périlleux (Grimp 56), sont intervenus, ainsi que des plongeurs et un spécialiste en sécurité animale. Car l'opération était délicate. L'animal était coincé entre les parois, à 5m en contrebas. Mais sous lui, la profondeur de l'eau est estimée à plus d'une dizaine de mètres. «Ils ont passé des cordes autour de son encolure et de son dos, raconte Maxime. On a ensuite utilisé un tracteur pour la remorquer en la sortant par la tête».

«On ne sait vraiment pas ce qui s'est passé»

À présent, l'animal broute paisiblement dans son pré, en compagnie de son père Tic-Tac. Seules sont visibles des cicatrices au niveau du dos et des antérieurs. Et elle rechigne à s'approcher du puits. «On peut être sûr qu'elle ne va pas recommencer de sitôt, assure Pascal, le père de Maxime. Ce genre d'animal se souvient très longtemps de ce type de traumatisme». Quant au puits, il a été recouvert d'un grand bac en plastique.
Tangi Loisel

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